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Corrigé de dissertation- Qu’est-ce que mourir ? (ENS 2004 AL)

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Qu’est-ce que mourir ?

Rien de tel qu’un corrigé pour bien apprendre à réaliser une dissertation de culture générale. On vous propose donc ici un corrigé sur le sujet « Qu’est-ce que mourir ? ». Bien que le mot « corps » soit absent du libellé, il s’agit bel et bien, comme on va le voir, d’une dissertation sur le thème de l’année des prépas commerciales.

Analyse du sujet

La formulation du sujet : « Qu’est-ce que X ? »

Vous devez savoir que l’analyse d’un sujet de dissertation réclame de prendre son sens en compte, mais aussi et surtout de bien considérer la formulation précise dans laquelle ce sens est coulé : elle est souvent déterminante, et votre analyse sera d’autant plus pertinente qu’elle sera plus attentive à la spécificité du libellé du sujet. Vous analysez ce sujet très précis et pas un autre.

En l’occurrence, le libellé prend la forme de l’interrogation socratique classique « Qu’est-ce que X ? », censée mener, dans les dialogues platoniciens, à la définition d’une essence (l’essence du Beau, du Juste, etc.).

Le terme principal du sujet : « mourir »

Il faut cependant noter que l’interrogation porte sur un terme étonnant : « mourir ». Pourquoi est-il étonnant ? Parce que dans la question platonicienne typique, l’interrogation porte sur un substantif qui exprime une chose, tandis qu’elle porte ici sur un verbe qui exprime un processus. Il s’agit d’expliquer non pas un être, mais un mouvement, ce qui impliquera de prendre en compte un état initial A, un état final B et le passage de l’un à l’autre.

Mais le mouvement « mourir » a quelque chose qui le distingue de la plupart des autres mouvements ou processus. D’ordinaire, pour un mouvement physique par exemple, on peut observer à la fois l’état initial et l’état final. La particularité de la mort en tant que mouvement est au contraire que les hommes connaissent bien l’état d’où ils partent (la vie), mais ignorent tout de l’état auquel ils arrivent. Comme le dit l’expression populaire sur la mort, « personne n’en est jamais revenu pour en témoigner ».

Remonter du terme «mourir » à la notion de corps

Une autre chose encore à est prendre en compte : il s’agit d’une dissertation sur le corps qui ne contient pas le terme corps. Il faudra donc impérativement remonter du terme « mourir » à la notion de corps, puisque c’est le thème de l’année, tout de même ! Vous voyez déjà, normalement, comment le lien est possible.

Dans les sociétés historiquement chrétiennes dont les croyances métaphysiques sont fondées sur la Bible, mourir consiste dans la séparation de l’âme et du corps (vous voyez comment on arrive rapidement à la notion de corps à partir d’un sujet qui ne la contient pas expressément). Cette explication de la mort suppose qu’on distingue dans l’homme une entité matérielle, le corps, et une entité spirituelle, l’âme. La question de la mort est donc très étroitement liée à la question de l’existence de l’âme, à celle de son éventuelle immortalité, et enfin à celle du rapport de l’âme au corps. Nous avons donc finalement ramené le sujet à des questions dûment étudiées au cours de l’année, sans pour autant sacrifier sa spécificité !

Définir la notion de corps

Pour parachever ce travail d’analyse, définissons plus précisément la notion de corps. On peut définir le corps comme suit :

1) Au sens le plus général, le corps est synonyme de matière : c’est l’ensemble des choses qui possèdent les propriétés de l’étendue, de la dureté et de la divisibilité.

2) Plus particulièrement, un corps est un élément délimité de l’ensemble défini en 1 : en ce sens, un caillou est un corps : il est étendu, dur et divisible, mais constitue une unité délimitée qui se distingue du reste de la matière.

3) Plus particulièrement encore, un corps est non seulement un morceau de matière délimité, mais aussi agencé selon une organisation qui permet d’assurer le maintien de la vie. Une pierre ne vit pas, mais une plante, un animal ou un homme vivent. Ils sont des corps au sens 3. On peut donc diviser le corps en deux grands groupes : l’inorganique (minéraux) et l’organique (végétaux, animaux, hommes).

Problématisation

Nous disposons à présent de tous les éléments nécessaires à l’élaboration de notre problématique. On peut dire que le corps au sens 2 ne meurent pas (les cailloux ne vivent pas), mais que le corps au sens 3 meurt bel et bien. Il s’agit donc de savoir ce qui fait qu’on applique le terme à l’un de ces groupes de phénomènes matériels et pas à l’autre. Une autre question intéressante serait de savoir si les plantes et les animaux sont vraiment susceptibles de mourir : si la mort se définit comme séparation de l’âme et du corps, il n’est pas certain que les plantes et les animaux, en ce sens, puissent mourir.

Il faut trouver une problématique assez englobante, qui permette de traiter de tous les problèmes dégagés précédemment. Nous poserons celle-ci : La mort n’est-elle que la séparation de l’âme et du corps ?

Précision avant le développement

La question de la mort est l’une des plus importantes de l’existence humaine, elle présente une charge existentielle forte et pour cette raison, de nombreuses réponses de type religieux lui ont été apportées. On sera donc peut-être tenté, ici plus encore qu’ailleurs, de faire un inventaire des réponses fournies à cette question par les diverses spiritualités existantes au lieu de produire une réflexion philosophique suivie et argumentée. C’est un écueil à éviter absolument : une question philosophique appelle non pas un exposé sur une multitude de croyances présentées comme infondées et toutes mises sur le même plan, mais un exposé réfléchi qui présente des raisons de penser ceci plutôt que cela. Rappelez-vous que la vie après la mort, l’existence de l’âme ou sa non-existence, etc., sont non seulement des croyances mais aussi des thèses philosophiques susceptibles d’être rationnellement fondées.

Plan détaillé

I – le dualisme de l’âme et du corps : la mort comme mort du corps et libération de l’âme, a) la mort comme renaissance spirituelle.

L’immortalité de l’âme n’est pas seulement un dogme religieux, mais une thèse philosophique qu’il est possible de soutenir par des arguments, comme le fait par exemple Platon dans le Phédon .

Cette thèse étant établie, la mort peut apparaître comme libératrice, dans la mesure où elle permet à l’âme de rejoindre des réalités spirituelles plus conformes à sa nature que les réalités matérielles.

Références :

Platon, Phédon  (A lire : série d’articles sur Platon) 

Georges Brassens, « Supplique pour être enterré à la plage de Sète » : « Note ce qu’il faudrait qu’il advînt de mon corps / Lorsque mon âme et lui ne seront plus d’accord / Que sur un seul point : la rupture »

b) La mort comme épreuve morale

La séparation de l’âme et du corps est aussi pour l’âme une épreuve morale. Métempsycose platonicienne : avant de pouvoir demeurer dans le ciel intelligible, l’âme doit, plusieurs vies de suite, choisir un nouveau corps pour une nouvelle vie, et réussira d’autant mieux à faire le bon choix qu’elle s’est mieux comportée dans son incarnation précédente. Vie future dans le christianisme : le jour du Jugement dernier, les hommes seront moralement jugés par Dieu, et les meilleurs seront envoyés au Paradis. Mais la vie au Paradis se fait après une résurrection dans un corps transfiguré, appelé « corps glorieux », qui montre que corporéité et pureté morale ne sont pas incompatibles.

Platon, République  (A lire : série d’articles sur Platon) 

Saint Paul, Première lettre aux Corinthiens , 15, 40 : « Il y a des corps célestes et des corps terrestres »

René-Louis Lafforgue, « Le grand Manitou » : « Par la route la plus directe / Si Dieu n’est pas un chicanier / J’irai jusqu’au grand architecte / Le jour du Jugement dernier / Si le Seigneur en tête-à-tête / Inquiet de mon hérédité / Veut un curriculum vitae »

c) Les animaux ne meurent pas : ils cessent de fonctionner

Si l’âme est humaine est immortelle, il faut savoir si les animaux ont ou non une âme, et ce qu’elle devient après la mort. On peut soutenir position cartésienne consiste à dénier toute âme à l’animal et à le réduire à un organisme matériel certes complexe, mais dépourvu de substance spirituelle : on peut expliquer tous les actes de l’animal par la causalité matérielle, sans devoir recourir à un principe moteur spirituel. Dans cette conception, donc, les animaux ne survivent pas à la mort biologique. Il n’y a pas chez eux de mort comme séparation de l’âme et du corps, ils ne font que cesser de fonctionner comme une machine endommagée.

René Descartes, Discours de la méthode  (A lire : série d’articles consacrée à Descartes !)

Jean de La Fontaine, Discours à Madame de la Sablière

II – La mort du point de vue matérialiste : tous les organismes meurent

A) l’âme est corporelle et se dissout avec le corps.

Si seuls existent dans le monde la matière, c’est-à-dire selon Épicure les atomes, l’âme n’existe pas en tant que réalité spirituelle, c’est-à-dire immatérielle. L’âme est réductible elle aussi à la corporéité : elle est faite d’atomes, avec cette seule différence que ces atomes sont plus fins que ceux qui constituent notre corps. Les hommes ne sont donc comme les animaux que des corps particulièrement bien organisés, certes, mais sans principe spirituel, car l’âme elle-même est un corps.

Lucrèce, De natura rerum  (A lire : série d’articles sur Lucrèce) 

Julien Offray de La Mettrie, L’homme-machine

b) La mort n’est rien pour nous

Le caractère désespérant de la matérialité de l’âme, et donc de la possibilité de sa mort par dissolution, peut apparaître comme une mauvaise nouvelle sur le plan existentiel. Mais si le désir d’immortalité est ici battu en brèche, la mortalité de l’âme apporte également son lot de consolation : l’âme est le principe du sentiment, c’est-à-dire de la possibilité de recevoir du plaisir et de la souffrance ; or la mort dissout les atomes qui constituent l’âme, et donc avec elle disparaît la sensibilité ; la mort est donc pour nous insensible. Elle est une fin définitive, mais ce n’est ni un bien ni un mal.

Épicure, Lettres, Maximes, Sentences

c) Tous les organismes meurent

Mais si la mort, loin d’être la séparation de l’âme immatérielle d’avec le corps, n’est qu’une dissolution matérielle, il s’ensuit que la mort n’est pas le privilège de l’homme : tous les corps meurent, les plantes, les animaux, les hommes, mais aussi les planètes qui sont des espèces de super-vivants, qui ont comme les êtres vivants une croissance (influx de matière), une période de stabilité (maintien de la même quantité de matière) et une décroissance (reflux de matière) qui aboutit à la mort (dissolution totale).

Giordano Bruno, L’Infini, l’univers et les mondes

François Villon, Le Testament ( Plus de précisions dans cet article )

III – L’immortalité sans personnalité

A) l’immortalité de l’homme dans la gloire.

Si l’on conçoit l’immortalité comme immortalité personnelle, il n’y a que l’homme qui meurt, car lui seul possède réellement une individualité (les animaux n’étant que des représentants de leur espèce sans spécificité individuelle vraiment marquée). Pour conserver cette individualité forte par-delà la mort de l’individu à laquelle elle est attachée, il faut produire de grandes actions (politiques) ou de grandes paroles (œuvres). La gloire est ainsi le moyen, pour l’individu biologiquement mortel, de conquérir une certaine forme d’immortalité. L’individu meurt, mais une trace de lui subsiste dans la mémoire collective.

Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne

Platon, Le Banquet (A lire : série d’articles sur Platon !)

b) L’immortalité de la matière

Si l’on cesse totalement de concevoir l’immortalité comme immortalité de la personne (par la conservation de la personne elle-même ou par la conservation d’une trace qui rappelle son individualité), mais dans un sens plus large, l’immortalité est possible même si l’âme n’existe pas, et même sans la gloire individuelle. La matière qui composait notre corps sera réutilisée pour produire d’autres corps, et ainsi de suite à l’infini. Nous sommes immortels en tant que partie de la matière éternelle, qui change de forme sans jamais être elle-même détruite. En ce sens, les végétaux et les animaux sont également immortels.

Guy de Maupassant, Fou

Marquis de Sade, La Philosophie dans le boudoir ( Pour plus de précision : à lire cet article )

Shakespeare, Hamlet

c) L’immortalité de l’essence commune des êtres

Cette immortalité non personnelle peut encore être conçue comme appartenance non à une même matière éternelle, mais à une même essence spirituelle éternelle. Schopenhauer montre ainsi que la matière et l’ensemble des choses matérielles ne sont que des illusions, des représentations pour nous. Ce qui existe réellement, en soi, c’est la Volonté, essence unique et éternelle de toutes choses. En ce sens, la mort n’affecte que les choses matérielles illusoires, jamais la vraie réalité.

Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation

Guillaume Apollinaire, « Si je mourais là-bas »

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La Mort en philosophie

Les philosophes et la mort:.

Dans l’Antiquité, l’Epicurisme pulvérise littéralement cette notion et l’évacue : la mort n’est rien . La position d’ Epicure est réactualisée, à l’époque moderne, par Sartre , qui éconduit l’idée même de mort en la posant en dehors du projet existentiel, tandis que Heidegger s’efforce de la retrouver au plus profond de notre expérience (l’être-pour-la-mort).

Du latin mors , la mort s’entend comme la fin de la vie, la cessation physique de la vie. Si cette définition nous est connue de tous, elle peut être élargie. En effet, dans son sens médical, elle correspond à la fin des fonctions du cerveau définie par un électro-encéphalogramme plat.  Dans son sens philosophique maintenant, elle fut considérée successivement par une pluralité d’auteurs.  Platon l’a ainsi définie comme le terme d’une vie terrestre et l’accès à un monde idéal. Epicure ou encore Lucrèce , l’ont défini comme la dissolution de l’âme et du corps (approche matérialiste). Heidegger l’envisage comme la forme même de la vie humaine, considérée dans sa finitude ; cette forme saisie et assumée, permet l’accès à l’authenticité. Enfin, Sartre, voyait la mort comme un fait sans aucune cause ontologique.

Définitions de Philosophes :

–          Platon :

[La mort], «  est-ce autre chose que la séparation de l’âme d’avec le corps ? On est mort, quand le corps, séparé de l’âme, reste seul, à part, avec lui-même, et quand l’âme, séparée du corps, reste seule, à part, avec elle-même »…

–          Epicure :

« Familiarise-toi avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or, la mort est la privation complète de cette dernière […]. Ainsi, celui des maux qui fait le plus frémir n’est rien pour nous, puisque tant que nous existons, la mort n’est pas, et que la mort est là où nous ne sommes plus. »

–          Hegel :

« La mort, si nous voulons nommer ainsi cette irréalité, est la chose la plus redoutable […]. Ce n’est pas cette vie qui recule d’horreur devant la mort et se préserve pure de la destruction, mais la vie qui porte la mort, et se maintient dans la mort même, qui est la vie de l’esprit ».

–          Schopenhauer :

« La mort est le moment de l’affranchissement d’une individualité étroite et uniforme, qui, loin de constituer la substance intime de notre être, en représente bien plutôt comme une sorte d’aberration. »

–          Heidegger :

« Cette fin que l’on désigne par la mort ne signifie pas, pour la réalité-humaine, être-à-ma-fin, être –finie ; elle désigne un être pour la fin, qui est l’être de cet existant. La mort est une manière d’être que la réalité-humaine assume, dès qu’elle est : Dès qu’un humain vient à la vie, déjà il est assez vieux pour mourir. »

–          Sartre :

[La mort] «  N’est pas seulement le projet qui détruit tous les projets et qui se détruit lui-même […]. Elle est le triomphe du point de vue d’autrui sur le point de vue que je suis sur moi-même. »

« La Mort représente le sens futur de mon pour-soi actuel pour l’autre. »

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49 Comments

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c’est bon

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la mort ne peut êtres décrite car c’est une chose inconnue

d’ailleur nous ne pouvons décrire quelques chose sans l’avoir experimenter

comme le dit LOCK “La connaissance de l’homme ne peut pas s’étendre au-delà de son expérience propre”

  • Ping : Le Darwinisme en philosophie

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Nous portons le virus de la mort en nous. Nous le nourrissons chaque jour pour accélérer notre mûrissement. Le fruit tombe vert. Des fois, rongé par ses vers,il se détruit sur la branche. Et, par chance, alourdi par le poids des âges, il n’aspire plus qu’au repos éternel.

C’est quoi LOCK …? 🙂

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La mort qqch qui nous intrigue, qui nous interpelle assez souvent, mais on pense à la mort une fois quand on entend parler d’une personne qui n’est plus là, on dit souvent tu sais tel personne il est mort hier? tu as vue… Concernant la mort il faut admettre que chacun de nous, doit s’acquitter de cette dette, la mort est unique, universelle quelque soit notre statut social on est tous égaux devant la mort. La différence se résume dans comment on va mourir? et où on va mourir? Moi et vous on sait tous où on est né, mais on ne sait et on ne le sera jamais dans quel coin du monde on va mourir? Kant disait la connaissance, le savoir quand il s’inscrit en dehors du (temps-espace) le savoir deviens impossible la raison humaine tombe dans le doute. La question qui se pose, comment on va surmonter cette épreuve qui nous sépare d’un être assez cher avec qui on a partagé des moments de joie, de tendresse, de désaccord, avec qui on a vécu pendant bien longtemps? Orpheline,Orphelin avec des enfants à charge faire son deuil n’est pas assez facile, pour nous aider à oublier avec les jours qui passent il faudra être entourer avec les membres de la famille, des amis pour enfin essayer de passer du vivre à l’exister, l’ouverture sur le monde extérieure est une étape pour prendre goût à la vie….

la mort à toujours tort car elle décide du sort ultime de notre corps

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La mort n’est que la disparition d’un chainon qui a accompli sa tâche. Notre peur lui donne les proportions que les philosophes essaient de sonder vainement. Tout vivant ne continue à exister qu’à travers le même processus : naître, grandir, donner naissance à une progéniture et disparaître.

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La mort,est une improvisation

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La mort c’est une chose inconciente.

un jour la mort nous atteindra tous

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La mort est un manque de foi

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la mort est le juge qui a le dernier mot sur notre existence, elle nous appelle quand elle besoin de nous…

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La mort, fait parti de notre examen, dont chaque être devrait propager uniquement de La Joie et de L’Amour pour Dieu. En sachant bien évidemment, que seul un Miroir peux être le Reflèt de ton âme Saint/Mal-Saint….

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La Mort est le reflèt de la Vie. Donc l’être humains doit obtenir le savoir de survivre muni d’un miroir…!!!

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la mort est un reveil brusque de mon sommeil réel ,alors je rêve ne me réveillez pas

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la mort est devenu un rendez vous obligatoire pour l homme!! la mort ne gere pas no classes sociales! vanite des vanite le monde est vanite

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La mort nous sépare en trois entités, le corps, l’esprit,l’âme. Nôtre corps reste terrestre, l’esprit et l’âme sont restitué à la pensée universelle. Nous suggéreront une errance éternel dans un infini, qui peut-être nous permettraient de passer un temps impossible à définir pour évaluer si oui ou non. Nous devrions réintègre un corps à l’instant même de ça conception. Et cette instant serait la fin de de nôtre vie de liberté de l’esprit et de l’âme.

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“””L’homme ne doit pas craindre la mort Mais il se doit d’avoir peur de mourir””.

Ne pas craindre la mort ne sous entend pas la précipité, il faudrait être idiot pour en venir a bout de soit, être en carence de vertu morale ou un manque des religion. Enfin la mort est une fatalité alors pour quoi la craindre car elle nés rien pour nous.

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La mort apprend à vivre. Plus notre esprit se rapproche de la pensée mortelle, plus nous sommes à même d’exister paisiblement. C’est une condition: les choses sont éphémères, et sa conscience nous fait ou plonger dans le présent ou fuir la réalité par quelque illusion spirituelle. Mais que dis-je! Certainement pas la vérité.

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Il faudrait peut-être aussi s’interroger sur la mort de l’orthographe. Que de fautes, que de fautes ! et même dans le texte d’introduction :Epicure ou encore Lucrèce, l’ont définis – pourquoi ce s ?

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C’est toujours l’autre qui meurt. Un mort ne sait pas qu’il est mort. La mort en soi n’est que fruit de notre imagination. Ce qui nous fracasse c’est la conscience de la mort.

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Il y a deux façons de mort. D’abord, la mort physique, biologique, c’est à dire, la fin des processus biochimiques qui permettent à l’être vivant de réalizer ces actions. Mais, pour l’homme, ou mieux, pour l’être humain, la mort c’est la fin aussi du monde pour soi, un monde subjectif, qui dépendait du corps. Quand toute l’humanité meurt, le monde disparait, il reste en soi, inert. Le monde disparaît, parce que le monde pour l’homme c’est le monde possible.

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Pourquoi !!?

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Une expérience c’est le fait d’éprouver quelques chose ou épreuve vécu d’un point de vue personnel. Si l’on considère la mort comme la fin de la personne en soit, peut-on considérer la mort comme une expérience?

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Tout ce qui a un début aura une fin . Nous sommes nés , nous mourons et ainsi va la vie .

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Que vaut la mort face à un être dépourvue d’âme? Celui ci ne vit déjà point, alors qu’elle pourrait être sa fin? Cependant, un corps ne peut pas bouger sans âme, qu’est-ce qui habite un homme qui pour lui la mort n’est rien? D’après de nombreux scientifique, l’âme est comme une lumière traversant nos cellules, ce pourrait-il qu’un être sans lumière et qui n’as que pour seul existence le vide puisse existé?

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Penser à ce que c’est que la mort nest pas la tâche qui nous incombe, donner justement un sens à sa vie, c’est l’important

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L’expérience sur la mort ne saurait se limiter au seul caractère sensualiste de celle-ci. Est définie comme expérience: cette pratique d’acquisition avec le temps d’un savoir sommaire sur la vie et plus précisément sur la connaissance. Comme phénomène, la mort ne s’éprouve pas afin d’annoncer son inaccessibilité. Elle intègre le monde du savoir. En tant que telle, elle se pose à coté de la vie dans une expérience qui allie à la fois sensualité et intelligibilité

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Bonsoir pour contredire un peu ton argument je pourrai dire que la mort n’est jamais devenu un rendez-vous pour l’etre Vivant mais qu’elle est un rendez-vous car depuis la création du monde aucun n’etre Vivant n’a pu manqué le rendez-vous de la mort qui a commencé à exister en même temps que nous et pour finir je dirai chaque chose qui naît vit et meurt ensuite

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La vie est ce sage conseillé que tous les hommes écoutent.

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On peut considérer la mort (sa mort) comme une expérience que si l’on est capable de la ressentir de de la réfléchir, cela nécessite donc un après à la mort. En revanche le simple fait de voir une personne mourir n’est en aucun cas une expérience de la mort, on n’éprouve uniquement le sentiment d’absence de l’autre et les émotions/sensations qui lui sont liées. De plus, on est, n’étant jamais été confrontés à sa propre mort de son vivant, incapable de la visualiser, de l’imaginer. L’imagination semblant (jusque là) être limitée par les expériences. Or on ne peut ni s’imaginer un après à la vie autre que la vie elle-même (il n’y a alors plus de mort), ni le néant, puisqu’on ne les a jamais ni expérimentés, ni même effleurés.

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La mort est début de la vraie vie.

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La mort est la mort de la mort.

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La mort n’est que l’arrêt du fonctionnement du corps ,cette partie concrète de nous, mais la partie abstraite c’est à dire la pensée, la conscience ,les sentiments etc, personne n’a la preuve de l’arrêt de son fonctionnement, ni de l’endroit où elle est, ni même du temps où elle est. Je crois que cette partie abstraite continue dans un autre monde.

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Trop vrai !

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Très pertinent , mais je pense aussi que la vie et la mort sont deux phénomènes bien qu’opposés ne sont qu’une seule et même entité , l’un n’ayant pas de sens sans l’autre

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La mort? La mort ce serait la désorganisation, l’entropie… Apparemment… Pour moi c’est d’abord la cessation des sens et du temps… Très simplement non perçu par les sens. Dès lors, immobile mais véhiculé par notre planète non éternelle elle même et promise à sa division en éléments irréductibles (quarks par exemple) les infimes parties temporelles sont semblables à ses plus grandes valeurs et tributaires du déplacement des particules… A la vitesse de la lumière le temps n’existe plus. Or donc se pose la question de la conscience… Est-elle attachée à la matière??? D’aucuns parleraient alors d’âme! Si donc nos plus infimes composants matériels sont les supports de notre conscience il est possible qu’entre le moment où nous cessons de vivre et la réorganisation des particules chargées d’âme en un être conscient il n’y ait pas de temps… En d’autres termes la mort ne serait rien puisque nous renaîtrions immédiatement dans des espaces-temps différents! Mais il est sans doute plus probable qu’aucune conscience ne soit attachée à la matière (toutes les actions humaines en font la démonstration). Dès lors la mort, retour à la matière sans conscience, n’est pas si effrayante puisque le léthé baudelairien le régit… La mort finalement apparait comme un hâvre de paix…. éternel!

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la mort est la cessation de toute sensation En ce sens je voulais tout simple dire que l’idée de la mort est abstraite . Ce qui est sûre il est important de bien comprendre ce concept car une mauvaise comprehention de ce concept peut nous rend malheureux.en effet n’est -il pas possible de dire que la mort c’est la fin de la vie car tout ce qui est vivant possede de la sensation??

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Montesquieu (1689/1755)’  « il faut pleurer les hommes à leur naissance et non à leur mort » Lettres Persanes Vous vous permettez d’affirmer que les philosophes essaient de sonder vainement ce sujet !!!Mais qui êtes vous pour vous permettre d’ecrire celà. A vous lire, vous êtes un individu d’une grande ignorance, dangereux dans vos propos d’une grande vulgarité Arrêtez de parler au nom des autres. Garder vos peurs pour vous mêmes. En lisant vos infâmes propos vous êtes tout sauf un vivant, alors ne vous permettez pas de parler, et encore moins penser au nom des autres. Gardez vos propos à deux balles qui sont très loin du sujet. Évitez de diffuser vos vérités de merde qui ne regardent que vous. Pitoyable, votre place est dans une fosse septique……

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Mourir c’est entrer dans l’Histoire, comme dans un mur.

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La peur est un sentiment de vivant, on ignore la réaction d’un mort. C’est le mystère des morts. Dans la mort on oublie le vivant et son désarroi! Oui que ce qu’il fait ? Il s’est débarrassé de cette personne qui chère à lui parce que n’a plus d’utilité ou bien il l’a mis sur le chemin d’une autre vie. Rentrer chez soit seul après l’avoir mis sous terre. Seul dans son lit, le WC et la douche que pour lui, qui va marquer l’heure des repas. Le vivant il est mort sur terre, personne a marché derrière lui il mort sans funérailles

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Bonsoir. Il faut bien corriger quelque chose. C’est que, la mort n’a pas commencé à exister en même temps que nous mais elle est venue après l’homme.

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Qu’est-ce qui te fait dire ça?

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Alors a quoi sert de vivre et comment vivre quand l’être aimé est mort ; comment combler le vide que veut dire mort c’est un mot froid et sans aucun sens

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Chose inconnue, je n’y pense guère !? Cette dernière est d’une autre manière connue à travers son arrivée pour certaines de nos connaissances.

La mort n’est rien d’autre que la séparation de deux entités l’une physique et l’autre métaphysique : celle physique est la rupture ou la cessation de vie des organes vitaux (corps) facilitant la décomposition de la matière organique. Celle dite métaphysique est la naissance dans le monde invisible ou spirituel mettant en exergue l’âme.

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  • Cours et Etudes d'oeuvres

I- PEUT-ON PENSER CLAIREMENT LA MORT ?

A- La mort, un fait naturel ? 1) la mort, entre nécessité et contingence 2) la mort, une loi naturelle pas comme les autres : la mort, ta mort, ma mort

B- La mort, une réalité irreprésentable 1) pouvons-nous penser notre mort ? 2) pouvons-nous penser la mort ? 3) nous ne pouvons qu’imaginer la mort

II- LA PHILOSOPHIE COMME QUETE DU SENS DE LA VIE OU : COMMENT VIVRE TOUT EN SACHANT QU’ON DOIT MOURIR ?

A- La philosophie, un art de vivre B- Epicure : habitue-toi à penser que la mort n’est rien…

I- LA MORT, UN FAIT NATUREL ? –ESSAI DE DEFINITION

Nous voulons savoir si la mort est quelque chose que nous pouvons penser de façon claire. Il nous faut donc essayer de dégager un concept de la mort, ie, l’ensemble des caractéristiques de cette notion. Qu’est-ce que la mort ?

A- La mort, une loi naturelle ?

1) La mort un événement nécessaire… mais contingent !

La mort est d’abord un événement nécessaire. Nécessaire : qui ne peut pas être autrement. C’est une loi du vivant/ de la nature. Nul ne vit éternellement.

Qui dit nécessaire, ne dit pas non contingent : la contingence désigne ce qui peut arriver par hasard, ce qu’on ne saurait prévoir (ou bien, mais ici ce n’est pas en ce sens là : ce qui peut être autrement qu’il n’est). Ce que l’on ne saurait déduire d’aucune loi.

Tout comme il est nécessaire que tout corps obéit à la loi de la chute des corps, on ne peut déduire de cette loi le moment où la pierre va quitter son lieu, va être déplacée, ou bouger, et donc, obéir effectivement à la chute des corps. De même, on ne peut déduire de la nécessité de la mort le moment où Pierre va mourir. Pierre mourra un jour ou l’autre, mais ce moment est indéterminé. C’est un événement.

La mort est donc quelque chose qui arrivera certainement, mais on ne sait pas d’avance quand ce moment arrivera.

2) La mort, une loi naturelle pas comme les autres : « la » mort, « ta » mort, et « ma » mort

Mais la mort n’est pas un fait ou une loi naturelle(s) comme les autres. Ma mort n’est pas le même « événement » que la mort de quelqu’un en général. La mort, si elle est fin de l’espèce, est aussi fin de l’individu. Or, l’individu est un être irremplaçable, à nul autre pareil. La mort d’un individu n’a rien à voir avec la mort de l’espèce humaine, d’un « homme en tant qu’homme ».

Pour reprendre les termes de V. Jankélévitch , la mort-en-général n’est pas la mort-proche. Faisons un tableau :

La mort c’est pour moi ma mort. Or, ma mort, pour les autres, pour l’espèce humaine, est un fait divers appartenant au cours des choses ; la mort des membres de l’espèce humaine est, de même, à mes yeux, un fait ordinaire, un fait divers. Mais à mes yeux, ma mort se présente comme la tragédie métaphysique par excellence. Ma mort, pour moi, est la fin de tout, la fin totale et définitive de mon existence personnelle et la fin de tout l’univers. Ma mort à moi n’est pas la mort de « quelqu’un », mais elle est une mort qui bouleverse le monde, une mort unique en son genre.

b) la mort de nos proches

La mort, pour nous, c’est la mort de nos proches, d’individus, de personnes qui sont nous sont chères. C’est donc la douleur de la séparation.

Elle se présente donc comme un « fait » insupportable et effrayant, comme un scandale .

B- LA MORT : UNE REALITE IRREPRESENTABLE

Pouvons-nous jamais penser la mort en tant que telle, si la mort est avant tout, quand j’y pense, ma mort ? Avançons un peu dans la caractérisation de cette mort.

1) Pouvons-nous penser notre mort ?

La mort est l’horizon de ma vie, mais je ne peux rien en savoir. Je ne peux ni la sentir, ni la penser.

Ici : dire que nous ne savons pas ce qu’elle est, car quand elle est là, je ne suis plus là ; je ne peux vivre ma mort, savoir ce que c’est de mourir et d’être mort. Cf. fait que prendre conscience de quelque chose suppose une mise à distance, un recul, face à cette chose : ainsi si pendant 1 millième de seconde, je me « vois »/ « sens » mourir, je ne peux vraiment savoir que je meurs …. (Cf. le film « Expérience interdite »)

Je ne meurs jamais pour moi ; pour moi, la mort n’existe jamais, ou : ce n’est jamais moi qui meurs, toujours l’autre. Je ne meurs que pour les autres. Je peux donc concevoir la mort, mais alors, ce concept reste quand même vague. Je ne puis la vivre effectivement.

2) Pouvons-nous penser la mort ?

Nous avons vu que penser la mort en troisième personne, cela paraît être possible, mais on n’atteint ici que le « dehors » de la mort. Je ne peux penser la mort en tant que telle, ie, le caractère tragique, irremplaçable, de « cette » mort pour les proches (car c’est toujours un individu qui meurt).

Mais plus encore, ne peut-on pas dire que l’on ne peut par définition se représenter ce qu’est ou ce qu’a été la mort pour telle et telle personne ? Cela, je ne le sais pas. Il faudrait pour cela que les morts reviennent et témoignent de ce qu’ils ont vu et vécu. Ce qu’est la mort, nous ne le savons donc pas, nous l’imaginons.

3) Bref : on ne peut donc qu’imaginer la mort ! La mort n’est pas représentable de façon claire mais peut seulement être imaginée (pensée confuse)

  • Cf. romans policiers (où on peut vivre de l’intérieur de la conscience du « héros » en train de mourir..) = on vit par procuration ce que ça fait pour l’autre de mourir, et cet autre n’est pas un autre objectivé mais c’est bien une subjectivité • Mythes, religions • Récits des rescapés de la mort…

Conclusion I

Notre imagination ne brode-t-elle pas trop ? Les représentations imagées ou les imaginations de la mort véhiculées depuis les débuts de l’humanité ne remplissent-elles pas trop notre propre représentation de la mort ? Ne peuvent-elles véhiculer de fausses craintes ?

II- LA PHILOSOPHIE COMME QUETE DU SENS DE LA VIE OU : COMMENT VIVRE TOUT EN SACHANT QU’ON DOIT MOURIR ?

A- La philosophie comme art de vivre

On pourrait donc être tenté, en cette fin de première partie, de conclure que la philosophie ne peut en rien nous permettre de trouver le bonheur. En effet, il va de soi que le bonheur ne peut se trouver que si l’on est serein (tranquille, cf. ataraxie) et en harmonie avec nous-mêmes et le monde qui nous entoure. Or, dire oui à nous-mêmes et au monde, c’est-à-dire à la vie, est-ce possible si l’on est angoissé par des représentations inquiétantes quant à la mort ?

Et surtout, comment pouvoir se délivrer des pensées confuses que nous avons sur la mort, si la mort ne peut par définition qu’être pensée confuse ? Il semblerait donc que la mort ne puisse être l’objet de la réflexion philosophique : il n’y a rien à en dire, du moins, on ne peut rien en dire. Elle ne peut jamais faire l’objet d’une pensée claire. Alors, faut-il laisser la mort aux poètes, aux artistes, à la religion ?

On dira justement qu’il y a là une tâche que le philosophe peut tout à fait prendre en charge. La philosophie, rappelons-le, est recherche de la vérité en vue du bien-vivre, du bonheur. Cette recherche est certes d’abord conceptuelle, mais elle suppose aussi et est même avant tout, une tâche de remise en question des préjugés ambiants. Ne peut-elle par conséquent défaire les fausses représentations que nous nous faisons de la mort ? Ne peut-elle au moins nous aider à travailler sur ces représentations, sur cet imaginaire de la mort, qui nous nourrit de craintes infondées ?

B- Comment être heureux, tout en sachant qu’on va mourir ? (Epicure, Lettre à Ménécée)

On voit dans ce texte comment la philosophie peut nous aider à vivre sereinement, heureux, malgré la certitude de la mort. Enjeu ultime de ce texte : montrer que c’est à nous de donner un sens à notre existence. (Cf. Sartre et l’existentialisme, cous conscience).

La question que se pose Epicure est la suivante : doit-on avoir peur de la mort ? Doit-on souffrir à son approche ?

Trois thèses :

1- la mort n’est rien 2- donc, elle n’est pas effrayante 3- par conséquent : il faut jouir de la vie

Développement 1 et 2 :

On peut craindre à juste raison la souffrance occasionnée par la mort. Mais la mort nous prive de toute sensibilité : n’est-ce pas perdre son temps et être assez ridicule que d’avoir peur de ce dont on n’aura pas conscience ?

• Premier argument : syllogisme a) tout bien et tout mal résident dans la sensation b) or la mort éradique nos sensations c) donc la mort n’est ni un bien ni un mal

• Second argument : raisonnement a) quand nous sommes vivants la mort n’est pas là, donc, ne nous concerne pas b) et quand elle est là nous ne sommes plus donc elle ne nous concerne plus

• Au fondement de ces arguments : une distinction vie et mort, et donc, le matérialisme : o Cf. pas d’immortalité : la vie s’arrête, point : la mort n’est pas une sorte de continuation de la vie, de « sur-vie » ! o La vie est donc quelque chose qui se suffit à elle-même o Pas besoin de quelque chose d’extérieur, de transcendant, pour fonder la vie (genre = Dieu ? âme ? esprit ?) –Ici, définir le matérialisme o NB : il faut donc impérativement se débarrasser de la crainte des dieux, et de la croyance en l’immortalité de l’âme, pour profiter de la vie

Précisions sur 3 :

• Ethique sensualiste (pas tout à fait eudémoniste malgré le fait que le bien ait à voir avec le bonheur ; ici, émergence de l’individualisme ? ) : bien = plaisir

• Mais c’est bien une éthique et une philosophie car jouir de l’existence ne veut pas dire faire n’importe quoi de cette existence, car pour jouir le plus longtemps possible de l’existence il ne faut pas satisfaire tous ses désirs de manière chaotique mais en utilisant sa raison (vie heureuse = vie modérée, mesurée, ordonnée).

• Cf. tripartition désirs.

• Peut-être rapprochement avec Sartre : l’existence n’a pas de sens ! mais c’est qu’il ne tient qu’à l’homme de lui en donner un !

Deux questions restent en suspens :

(1) ne peut-on à bon droit, ou, tout à fait rationnellement, avoir peur de perdre ce bien précieux qu’est la vie ?

(2) et si le matérialisme n’est pas fondé, peut-on alors encore espérer trouver le bonheur ? et ne peut-on être non matérialiste sans pour autant croire en l’immortalité de l’âme, et donc, croire que l’on aura un avenir malgré la mort ? –Réponse dans cours vivant, esprit et matière

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Dissertation sur le thème de la mort

Résumé du document.

« La mort n'arrive qu'une fois, et se fait pourtant sentir à tous les moments de notre vie », écrivait La Bruyère. En effet, qu'elle soit crainte ou qu'elle subjugue, la mort occupe une place centrale au sein de nos préoccupations. Pour le biologiste, elle est l'état le plus stable du vivant. En tout cas, elle marque la fin de l'activité de notre corps, et par conséquent de notre vie terrestre (...)

[...] En revanche, on peut craindre la mort de Toi dans la mesure où elle affecte notre vie. Si pour une personne, la mort, dans la continuité de la vie, marque une fin, dans la relation de l'Un à l'Autre, elle est bien un événement qui a une réelle conséquence sur notre affectivité. Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts écrit Lamartine. Mais les ténèbres des morts refroidissent les vivants * * * La mort de l'autre a donc une influence sur ma vie. [...]

[...] Evidemment, la peur de l'inconnu se fait plus pressante, mais surtout, les derniers moments de la vie constituent le temps des bilans. C'est à la fin de sa vie que l'on peut décider si on l'a ratée, ou si on a accompli ce qu'on escomptait. Hugo, dans L'art d'être grand-père, propose les conseils d'un vieil homme dont le bilan permet une vision réfléchie appuyée sur sa vie qui constitue désormais son passé. Ce qui effraie, dans la mort, est donc certainement la crainte de ne pas s'être accompli avant qu'elle survienne. [...]

[...] La mort est le remède Là encore, la mort est perçue comme une fin. Et c'est d'ailleurs la seule certitude avérée que l'on en ait. * * * La mort est donc une fin, certes, mais le fait de le savoir ne me permet pas d'en parler avec précision. Même si durant toute ma vie, je pense à la mort, à ma mort, et l'appréhende, je ne peux en avoir aucune expérience concrète, aboutie (laissons de côté les jeux d'approche de la mort). [...]

[...] Mais fuir l'existence, c'est encore exister affirme Sartre. Enfin, Freud voit en l'orgasme une petite mort Mais si celui-ci amène à un état de repos abouti, il n'est pas assorti d'une perte étendue de la conscience, et ne peut donc pas être considéré comme un aperçu de ce qui nous attend. Si ma mort n'existe pas, ou plutôt ne peut être vécue, l'existence de la mort ne peut être niée. Mais la mort, c'est ce qui arrive aux autres affirme Paul Valéry. [...]

[...] Nombreuses sont donc les traditions et les croyances qui voient en la mort un renouveau rassurant. Mais dans tous ces exemples, ce reouveau est une supposition, un postulat qui n'est assuré que par la foi qu'on porte en lui. En revanche, nous sommes assurés que la mort marque la fin de quelque chose. Si elle n'assure pas de façon péremptoire l'arrêt de toute existence, il est néanmoins certain qu'elle implique la fin d'un cycle. Tout d'abord, la mort est évidemment la fin de toute activité cérébrale, corporelle, et finalement d'existence terrestre. [...]

  • Nombre de pages 3 pages
  • Langue français
  • Format .doc
  • Date de publication 11/02/2010
  • Consulté 7 fois
  • Date de mise à jour 11/02/2010

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Les philosophes

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Le tableau Obras, de Cézannne

Voici bien l'un des problèmes métaphysiques les plus redoutables auxquels l'homme est confronté...

Retrouvez les principaux auteurs et ouvrages concernant ce domaine de la philosophie, ainsi que les principales problématiques rencontrées.

Œuvres présentées

les Pensées pour moi-même

Les Pensées pour moi-même

Le sage stoïcien, pour atteindre son idéal de sérénité, doit se libérer de la peur de la mort. Marc Aurèle détaille ici les exercices spirituels à accomplir pour cela.

Voir le résumé

les Confessions de Saint Augustin

Les Confessions

Saint Augustin est confronté à cette perte tragique entre toutes : la mort de sa mère Monique, et se livre à nous dans de magnifiques pages nourries de sa sensibilité chrétienne.

l'Ethique de Spinoza

Spinoza nous explique pourquoi le sage doit prendre pour objet de ses réflexions la vie, plutôt que la mort...

couverture du livre

La mort peut-elle être un objet pour la philosophie ? Ou est-ce quelque chose d'impensable, qui résiste à l'effort d'analyse ? Cet ouvrage collectif présente les différentes formes qu'un tel effort a pu prendre, à travers les figures de Sénèque, Saint Augustin, Descartes, Heidegger... En savoir +

Bibliographie indicative

couverture du livre

Comment penser un événement aussi scandaleux que la disparition de notre être ? Pourquoi la perte d'un être cher provoque-t-elle toujours en nous un étonnement ? Voici quelques-unes des questions directrices de cet ouvrage de Jankélévitch.

couverture du livre

Faut-il abandonner tout espoir de vie après la mort ? Comment trouver les ressources mentales pour cela ? Ricoeur écrit cet ouvrage quelque temps avant son propre décès, en 2005, qui constitue donc en quelque sorte son testament spirituel.

couverture du livre

La pensée de Vladimir Jankélévitch est ici sollicitée pour venir éclairer la notion de soin, lui qui a longtemps médité sur la mort. Si celle-ci est certaine, la date reste inconnue, et de ce fait le soin apparaît comme une clinique de l'incertitude.

Les principales problématiques

La mort ôte-t-elle tout sens à l'existence humaine ? > A quoi bon agir, lutter, chercher à construire quelque chose, puisqu'au final, tout redeviendra poussière ?

Est-ce possible de ne plus avoir peur de la mort ? > Existe-t-il une école philosophique qui nous libère de cette angoisse, grâce à certains enseignements et exercices spirituels ?

A-t-on le droit d'abréger les souffrances d'un malade en fin de vie ? > Est-ce là lui rendre service, et exercer ses dernières volontés, ou est-ce commettre un crime ?

L'homme peut-il devenir immortel ? > Peut-on envisager un futur où le progrès technologique ait atteint un tel stade que l'on ne meure plus ? Cela serait-il souhaitable ?

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Interviews, conférences, émissions de radio... voici 10 vidéos qui vous aideront à mieux comprendre la philosophie de la mort.

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L'existence humaine et la culture

  • «L’esprit qui ne sait plus douter descend au-dessous de l’esprit» Alain
  • Ai-je un corps ou suis-je mon corps ?
  • Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ?
  • A t-on parfois le droit de se donner bonne conscience ?
  • Autrui est il un autre moi-même ?
  • Autrui est-il un étranger ?
  • Autrui peut-il être pour moi autre chose qu'un obstacle ou moyen ?
  • Changer, est-ce devenir quelqu'un d'autre ?
  • Choisit-on de devenir celui que l'on est ?
  • Choisit-on d'être celui que l'on est ?
  • Comment savons-nous que nous ne rêvons pas ?
  • Dans quelle mesure le langage est-il un moyen de domination ?
  • De tout ce que je suis ou que je possède, que puis-je considérer comme véritablement à moi ?
  • Dire d'autrui qu'il est mon semblable, est-ce dire qu'il me ressemble ?
  • Doit-on apprendre à devenir soi-même ?
  • Est-ce dans la solitude que l'on prend conscience de soi ?
  • Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?
  • Être conscient, est-ce savoir ?
  • Faut-il être seul pour être soi-même ?
  • Faut-il prendre le risque de penser par soi-même ?
  • Faut-il s'identifier à autrui pour le comprendre ?
  • «Je est un autre»
  • La connaissance de soi peut-elle être sincère ?
  • La conscience de l’individu n’est-elle que le reflet de la société à laquelle il appartient ?
  • La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?
  • La conscience de soi suppose-t-elle autrui ?
  • La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?
  • La conscience immédiate est-elle connaissance de soi ?
  • La conscience ne s'exprime-t-elle que dans la négation ?
  • La conscience peut-elle nous tromper ?
  • La conscience suffit-elle à définir l'homme ?
  • L'amitié est-elle la forme privilégiée de la connaissance d'autrui ?
  • L'amitié est-elle la relation idéale à autrui ?
  • La perception peut-elle s’éduquer ?
  • La personne est-elle un objet ?
  • La présence d'autrui nous évite-t-elle la solitude ?
  • La question "qui suis-je" admet-elle une réponse exacte ?
  • La raison peut-elle nous servir de guide ?
  • L'avenir doit-il être objet de crainte ?
  • Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser ?
  • L'être humain peut-il perdre son humanité ?
  • L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ?
  • L'imagination est-elle nécessairement trompeuse ?
  • Mon existence est-elle la première chose dont je sois assuré ?
  • Penser, est-ce dire non ?
  • Peut-il exister des désirs naturels ?
  • Peut-on apprendre à se connaître ?
  • Peut-on connaître autrui ?
  • Peut-on être esclave de soi-même ?
  • Peut-on exister sans les autres ?
  • Peut-on ne pas être soi-même ?
  • Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ?
  • Peut-on penser par soi-même ?
  • Peut-on penser sans ce soucier de ce que pensent les autres ?
  • Peut-on penser sans son corps ?
  • Peut-on se connaître soi-même ?
  • Peut-on se mettre à la place d'autrui ?
  • Peut-on vaincre la peur de l'autre ?
  • Peut-on véritablement accéder à la connaissance de soi ?
  • Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?
  • Pourquoi dit-on que l'homme est un animal culturel ?
  • Pourquoi refuse-t-on la conscience à l’animal ?
  • Pouvons-nous réellement faire confiance à notre conscience ?
  • Prendre conscience de soi, est ce devenir étranger à soi ?
  • Puis-je dire qui je suis ?
  • Puis-je faire confiance à ma conscience ?
  • Puis-je me connaître ?
  • Puis-je prendre conscience des illusions que je me fais sur moi ?
  • Que puis-je comprendre de moi ?
  • Qu'est ce que prendre conscience ?
  • Qu'est-ce qui fait l'identité de chacun d'entre nous ?
  • Qu'est-ce qu'un égoïste ?
  • Qui sont les autres ?
  • Sommes-nous condamnés à nous définir librement ?
  • Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
  • Suis-je le mieux placé pour me connaître moi-même ?
  • Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ?
  • Suis-je responsable de ce dont je n’ai pas conscience ?
  • Toute prise de conscience est-elle libératrice ?
  • Tout est-il matériel ?
  • Vivre et exister, est-ce la même chose ?
  • Y a-t-il un devoir de prendre conscience ?
  • Y a-t-il une banalité du mal ?
  • L’inconscient permet-il autant que la conscience de définir l’Homme ?
  • Admettre l’hypothèse d’un inconscient psychique est-ce dénier à l’homme toute responsabilité ?
  • Comment comprendre l'expression «ne pas savoir ce que l'on fait» ?
  • La libération passe t-elle par le refus de l'inconscient ?
  • La liberté passe t-elle par le refus de l'inconscient ?
  • La notion d'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?
  • "L'enfant est le père de l'homme", qu'en pensez vous ?
  • L'existence d'un inconscient fait-elle obstacle à la connaissance de soi ?
  • L'hypothèse de l'inconscient est-elle incompatible avec l'idée de liberté humaine ?
  • L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ?
  • L'imagination n'est-elle qu'une mémoire qui ne se contrôle plus ?
  • L'inconscient est-il une excuse ?
  • L'inconscient peut-il être objet de science ?
  • Peut-on agir inconsciemment ?
  • Peut-on connaître l'inconscient ?
  • Peut-on dire que l'inconscient parle en nous ?
  • Puis-je invoquer l'inconscient sans ruiner la morale ?
  • Que reproche-t-on à celui qu'on traite d'inconscient ?
  • Sommes-nous libres de nos opinions ?
  • Tout désir est-il culturel ?
  • L’enfance est-elle ce qui doit être surmonté ?
  • L’historien ne peut-il examiner le passé qu’en fonction de son présent ?
  • L’Homme vit sans cesse sous la menace et dans la crainte d'une mort imminente
  • L’idée de premier homme a-t-elle un sens ?
  • À quoi reconnaît-on qu'un événement est historique ?
  • Avec le temps, tout s'en va ?
  • Comment se fait-il qu'en dépit du temps je demeure le même ?
  • Créer, est-ce conjurer la mort ?
  • En quoi la conscience du temps qui passe a-t-elle une incidence sur le sens de l'existence ?
  • Est-il possible d'échapper au temps ?
  • Est-il vrai que seul le présent existe ?
  • Faire table rase du passé
  • Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?
  • Faut-il vivre avec son temps ?
  • Faut-il vivre comme si nous devions jamais mourir ?
  • L'action ne vise-t-elle que l'efficacité ?
  • La mémoire est-elle nécessaire à l'Histoire ?
  • La mémoire suffit-elle à l'historien ?
  • La recherche du bonheur conduit-elle à désirer vivre éternellement ?
  • L'avenir est-il une page blanche ?
  • L'écoulement du temps est-il pour nous source de désespoir ?
  • Le futur n'existe-t-il que dans notre pensée ?
  • Le passé peut-il revivre ?
  • Le premier Humain
  • Le rôle de l'historien est-il de juger ?
  • Les hommes savent-ils l'histoire qu'ils font ?
  • Le souci d'objectivité interdit-il à l'historien de porter des jugements ?
  • L'homme est-il prisonnier du temps ?
  • L'objectivité de l'histoire suppose-t-elle l'impartialité de l'historien ?
  • Ne vit-on qu'au présent ?
  • «Nous avons été enfants avant que d'être hommes». Quelles conséquences ?
  • Peut-on comparer l'histoire de l'humanité à l'histoire d'un homme ?
  • Peut-on dire que "l'histoire jugera" ?
  • Peut-on dire qu'il existe des sociètés civilisées et d'autres pas ?
  • Peut-on se libérer du passé ?
  • Peut-on vouloir être immortel ?
  • Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l’histoire ?
  • Pourquoi s'intéresser à l'histoire ?
  • Puis-je juger la culture à laquelle j'appartiens ?
  • Que faut-il faire de la tradition ?
  • Que veut-on dire quand on définit l'homme comme un être historique ?
  • Suis-je ce que mon passé a fait de moi ?
  • A quoi sert la religion ?
  • Croire, est-ce renoncer à savoir ?
  • Doit-on considérer la religion comme l'ennemie de la raison ?
  • Entre croire et savoir, faut-il choisir ?
  • Est-ce faiblesse que de croire ?
  • Faut-il aimer son prochain ?
  • La foi religieuse exclut-elle tout recours à la raison ?
  • La peur gouverne t-elle nos croyances ?
  • La raison doit-elle combattre les croyances ?
  • La raison peut-elle remplacer la religion ?
  • La raison s'oppose t-elle à toutes formes de croyance ?
  • La religion et la liberté s’excluent-elles ?
  • La religion n'a-t-elle de fonction que sociale ?
  • La religion n'est-elle qu'une consolation infantilisante ?
  • La religion nourrit-elle l’amour ?
  • La religion peut-elle n'être qu'une affaire privée ?
  • La religion rassemble-t-elle ou divise-t-elle les hommes ?
  • La science est-elle incompatible avec la religion ?
  • Le savoir s'établit-il contre la croyance ?
  • L'homme peut-il se passer de religion ?
  • L'humanité peut-elle se concevoir sans religion ?
  • Nos convictions morales sont-elles fondées sur l’expérience ?
  • Peut-on affirmer que ne croire en rien est un progrès pour l'Homme ?
  • Peut-on combattre la croyance par le raisonnement ?
  • Peut-on considérer la religion comme une aliénation ?
  • Peut-on justifier l’athéisme ?
  • Pouvons-nous toujours justifier nos croyances ?
  • « Prophète de malheur ! »
  • Qu'est-il raisonnable de croire ?
  • Sommes-nous responsables de nos croyances ?
  • Tout croyance est-elle irrationnelle ?
  • Toute croyance est-elle contraire à la raison ?
  • Toute expression religieuse doit-elle être rejetée de la vie publique ?
  • Une société peut-elle se passer de religion ?
  • A quelles conditions une activité est-elle un travail ?
  • A-t-on toujours intérêt à travailler ?
  • Ce que l'homme accomplit par son travail peut-il se retourner contre lui ?
  • Doit-on opposer le travail au loisir ?
  • Est-ce la nécessité qui pousse l'homme à travailler ?
  • Faut-il craindre les machines ?
  • Faut-il redouter les machines ?
  • Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?
  • Gagne t-on sa vie en travaillant ?
  • La dignité humaine dépend-elle d'un travail ?
  • Le travail dénature t-il l'homme ?
  • Le travail divise t-il les hommes ?
  • Le travail est-ce la santé ?
  • Le travail est-il libérateur ?
  • Le travail n'est-il qu'une contrainte ?
  • Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?
  • L'homme doit-il travailler pour être humain ?
  • L'homme peut-il se contenter de travailler en vue du seul gain ?
  • Peut-on affranchir le travailleur de toute servitude ?
  • Peut-on se contenter de travailler pour vivre ?
  • Pourquoi travaille-t-on ?
  • Que gagne t-on en travaillant ?
  • Quelle est l'utilité du travail ?
  • Que vaut l’opposition du travail manuel et du travail intellectuel ?
  • Travail et liberté sont-ils compatibles ?
  • Travailler, est-ce seulement être utile ?
  • Travailler moins, est-ce vivre mieux ?
  • Travailler rend-il libre ?
  • Est-il raisonnable de critiquer le progrès technique ?
  • Est-il souhaitable de réaliser tout ce qui est techniquement possible ?
  • Faut-il limiter la puissance humaine ?
  • La technique est-elle une menace pour l'humanité ?
  • La technique ne sert-elle qu'à nous rendre maître de la nature ?
  • La technique n'est-elle pour l'homme qu'un moyen ?
  • La technique peut-elle maîtriser la nature ?
  • La technique peut-elle transformer la morale ?
  • La valeur d'une civilisation est-elle fonction de son développement technique ?
  • Le développement de la technique obéit-il a une fatalité ?
  • Le développement technique peut-il être un facteur d'esclavage ?
  • Le développement technique transforme-t-il les hommes ?
  • Le progrès technique rend-il l'être humain plus heureux ?
  • Les objets techniques imposent-ils une façon de penser ?
  • Peut-on s'opposer au progrès technique ?
  • L’expérience partagée est-elle forcément la fin de l’expérience personnelle ?
  • En apprenant sa langue maternelle n'apprend-on qu'à parler ?
  • Est-il dans la nature de la parole d’être à la fois véridique et mensongère ?
  • Est-il sage de peu parler ?
  • La langue universelle est-elle réalisable ?
  • La parole est-elle le meilleur moyen d'échanger des idées ?
  • La pluralité des cultures est-elle un obstacle à l'unité du genre humain ?
  • La rhétorique est-elle utile ?
  • Le langage est-il ce qui nous rapproche ou ce qui nous sépare ?
  • Le langage est-il le propre de l'homme ?
  • Le langage est-il objet de science ?
  • Le langage n'est-il qu'un instrument ?
  • Le langage n’est-il qu’un outil ?
  • Le langage n’est-il qu’un outil de la pensée ?
  • Le langage nous trahit-il ?
  • Le langage rapproche-t-il les hommes ?
  • Le langage sert-il à exprimer la réalité ?
  • Le langage sert-il à parler ou bien à penser ?
  • Le langage trahit-il la pensée ?
  • Le sens de ce que l’on dit se réduit-il à ce que l’on veut dire ?
  • Les mots cachent-ils les choses ?
  • Les mots nous éloignent-ils des choses ?
  • Parler est-ce le contraire d'agir ?
  • Peut-on communiquer nos sentiments et passions ?
  • Peut-on juger objectivement la valeur d'une culture ?
  • Peut-on parler de langage animal ?
  • Peut-on penser qu'une parole puisse être dénuée de sens ?
  • Peut-on tout dire ?
  • Pourquoi écrit-on ?
  • Pourquoi parle-t-on ?
  • Pouvons-nous dire ce que nous voulons dire ?
  • Que peut le langage ?
  • Recourir au langage, est-ce renoncer à la violence ?
  • Serait-il souhaitable que l'humanité parle une seule langue ?
  • Suffit-il de communiquer pour dialoguer ?
  • Tout dialogue doit-il aboutir à un accord ?
  • Toute discussion doit-elle déboucher sur un accord ?
  • L’activité artistique peut-elle ne pas viser la beauté ?
  • L’artiste donne-t-il quelque chose à comprendre ?
  • L’art n’obéit-il à aucune règle ?
  • L’art peut-il se passer d’une maîtrise technique ?
  • L’art transforme-t-il notre conscience du réel ?
  • Défendez l'hypothèse selon laquelle l'art est un besoin et non un luxe
  • A quoi sert la culture ?
  • Art et Philosophie
  • Des artistes, pour quoi faire ?
  • Est-ce faire honneur à la Beauté que de la traiter comme un symbole ?
  • Est-ce le regard du spectateur qui fait l'oeuvre d'art ?
  • Est-ce un devoir pour l’homme d’être cultivé ?
  • Faut-il être connaisseur pour apprécier une oeuvre d'art ?
  • Faut-il être cultivé pour apprécier une oeuvre d'art ?
  • La beauté n’est-elle qu’apparence ?
  • La culture dénature-t-elle l'homme ?
  • La culture fait-elle l’homme ?
  • La culture nous permet-elle d'échapper à la barbarie ?
  • La culture nous rend-elle plus humains ?
  • L'art a t-il pour seule fonction de nous plonger dans l'imaginaire ?
  • L'art est-il moins nécessaire que la science ?
  • L'art fait-il réfléchir ou fait-il rêver ?
  • L'artiste doit-il chercher à rendre compte de la réalité ?
  • L'artiste est-il maître de son œuvre ?
  • L'art modifie-t-il notre rapport à la réalité ?
  • L'art peut il se passer de règles ?
  • Le plaisir est-il l'origine et la fin de l'art ?
  • Les artistes nous aident-ils à être libres ?
  • Les artistes sont-ils utiles ?
  • Les œuvres d'art éduquent-elles notre perception ?
  • L'expérience de la beauté passe-t-elle nécessairement par l'oeuvre d'art ?
  • L'imagination est-elle créatrice ?
  • L'oeuvre d'art manifeste-t-elle un absolu ?
  • Peut-on apprendre à devenir artiste ?
  • Peut-on convaincre autrui qu'une oeuvre d'art est belle ?
  • Peut-on convaincre quelqu'un de la beauté d'une oeuvre d'art ?
  • Peut-on dire que l'objet ordinaire diffère de l'œuvre d’art ?
  • Peut-on reprocher à une œuvre d’art de ne rien valoir ?
  • Pour goûter une oeuvre d'art, faut-il être cultivé ?
  • Pourquoi sommes-nous sensibles à la beauté ?
  • Qu'est-ce que la valeur d'une oeuvre d'art ?
  • Reconnaît-on l'artiste à son savoir-faire ?
  • Un artiste doit-il être original ?
  • Une oeuvre d'art a-t-elle quelque chose à nous apprendre ?
  • Une œuvre d’art a-t-elle toujours un sens ?
  • Une œuvre d’art est-elle nécessairement belle ?

La connaissance

  • A quoi reconnaît-on une fausse science ?
  • A quoi sert l'esprit critique ?
  • A-t-on le droit de se taire quand on connaît la vérité ?
  • Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?
  • Chercher la vérité, est-ce prendre un risque ?
  • Comment peut-on savoir que l'on dit vrai ?
  • De quelle vérité l'opinion est-elle capable ?
  • Devons-nous nous méfier de nos certitudes ?
  • Doit-on toujours dire la vérité ?
  • Doit-on tout soumettre à la raison ?
  • Douter, est-ce renoncer à la vérité?
  • Est-il vrai que toutes les opinions se valent ?
  • Existe-t-il pour l'homme des questions sans réponse ?
  • Faut-il craindre la vérité ?
  • Faut-il philosopher pour bien vivre ?
  • Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?
  • Faut-il se questionner pour vivre ?
  • Faut-il toujours dire la vérité, toute la vérité ?
  • Interprète-t-on à défaut de connaître ?
  • La conviction d’avoir raison est-elle un obstacle au dialogue ?
  • La nature des choses
  • La passion de la vérité conduit-elle au fanatisme ?
  • La philosophie est-elle un luxe théorique ?
  • La philosophie est-elle utile ?
  • La philosophie nous détache-t-elle du monde ?
  • La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ?
  • La réflexion philosophique doit-elle et peut-elle être utile ?
  • La réflexion philosophique nous détache-t-elle du monde ?
  • La vérité est-elle soumise au temps ?
  • La vérité relève-t-elle de ce qui est démontrable ?
  • Le doute est-il toujours l'ennemi de la connaissance ?
  • Le doute est-il une force ou une faiblesse ?
  • Le rationnel et l'irrationnel
  • Les apparences sont elles toujours trompeuses ?
  • Les faits parlent-ils d'eux-mêmes ?
  • Le vrai est-il toujours vraisemblable ?
  • L'exercice du doute est-il le monopole du philosophe ?
  • L'expérience est-elle la seule source de nos connaissances ?
  • L'imagination est-elle ennemie de la vérité ?
  • L'opinion a-t-elle toujours tort ?
  • Peut-il y avoir des vérités partielles ?
  • Peut-on avoir raison contre les autres ?
  • Peut-on dire "à chacun sa vérité" ?
  • Peut-on dire: "C'est vrai, j'en suis certain !" ?
  • Peut-on dire que la perception est une connaissance ?
  • Peut-on dire que toutes les opinions se valent ?
  • Peut-on distinguer l'illusion de l'erreur ?
  • Peut-on douter de tout ?
  • Peut-on en finir avec les préjugés ?
  • Peut-on être indifférent à la vérité ?
  • Peut-on imposer la vérité ?
  • Peut-on juger les opinions ?
  • Peut-on ne pas vouloir la vérité ?
  • Peut-on parvenir à d'authentiques certitudes ?
  • Peut-on penser sans préjugés ?
  • Peut-on répondre philosophiquement à une question en donnant son opinion ?
  • Peut-on se mentir à soi-même ?
  • Peut-on se passionner pour la vérité ?
  • Peut-on tout justifier ?
  • Peut-on vivre sans se poser de questions ?
  • Pour bien penser faut-il ne rien aimer ?
  • Pourquoi avons-nous du mal à reconnaître la vérité ?
  • Pourquoi des philosophes ?
  • Pourquoi faisons-nous de la philosophie ?
  • Quels sont les critères du réel ?
  • Que signifie faire appel à son esprit critique ?
  • Que vaut une preuve contre un préjugé ?
  • Toutes les opinions sont-elles respectables ?
  • Tout est-il interprétable ?
  • Toute vérité est-elle nécessairement rationnelle ?
  • Toute vérité est-elle relative ?
  • Tout vérité doit-elle être prouvée ?
  • Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ?
  • Un Homme libre doit-il refuser toute censure ?
  • Y a-t-il de bons préjugés ?
  • Y a-t-il des problèmes philosophiques dépassés ?
  • Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?
  • Y a-t-il des vérités premières ?
  • L’homme peut-il apprendre à penser ?
  • Définir la logique comme l'art de penser, est-ce appauvrir la pensée ?
  • Est-il raisonnable d'aimer ?
  • Etre raisonnable est-ce renoncer à ses désirs ?
  • Faut-il démontrer pour savoir ?
  • La raison permet-elle de mettre les hommes d'accord ?
  • La raison peut-elle rendre raison de tout ?
  • Le doute est-il un échec de la raison ?
  • Le sommeil de la raison engendre-t-il des monstres ?
  • L'opinion peut-elle nous apporter un savoir ?
  • Peut-il y avoir un mauvais usage de la raison ?
  • Peut-on avoir raison contre les faits ?
  • Peut-on justifier une opinion ?
  • Peut-on se fier à la raison ?
  • Qu'est-ce qu'un fait ?
  • Sagesse et folie sont-elles réellement incompatibles ?
  • Suffit-il d'avoir raison pour convaincre ?
  • Suffit-il de démontrer pour convaincre ?
  • Y a-t-il une différence entre penser et avoir des opinions ?
  • L’expérience n’est-elle qu’empirique ?
  • Apprendre est-ce seulement s'informer ?
  • À quoi servent les sciences ?
  • Comment les notions mathématiques dépendant de l'esprit peuvent-elles expliquer un réel qui n'en dépend pas ?
  • D'où vient la force des préjugés ?
  • En quoi consiste l'objectivité scientifique ?
  • Est-ce le recours à l'expérience qui garantit le caractère scientifique d'une théorie ?
  • Est-ce leur confirmation expérimentale qui fait le succès des sciences humaines ?
  • Faut-il croire pour savoir ?
  • La connaissance de soi comporte-t-elle des obstacles ?
  • La philosophie a-t-elle encore une place dans un monde surtout dominé par la science ?
  • La science découvre-t-elle ou construit-elle ses objets ?
  • La science et la technique nous autorisent-elles à considérer notre civilisation comme supérieure aux autres ?
  • La science ne fournit-elle que des certitudes ?
  • La science se limite-t-elle à constater les faits ?
  • Le progrès est-il un mythe ?
  • Le savoir abolit-il toute croyance ?
  • Les connaissances scientifiques peuvent-elles servir à lutter contre le fanatisme ?
  • Les connaissances scientifiques proviennent-elles de l'expérience sensible ?
  • Les sciences de l’homme nous aident-elles à devenir plus humain ?
  • Les sciences de l'homme suffisent-elles à connaître l'homme ?
  • Les sciences humaines pensent-elles l'homme comme un être prévisible ?
  • Les sens ne sont-ils pas suffisants à nous fournir toutes nos connaissances ?
  • Les théories scientifiques décrivent-elles la réalité ?
  • L'expérience est-elle la seule source de vérité ?
  • L'expérience instruit-elle ?
  • L'usage de la raison est-il une garantie contre l'illusion ?
  • Peut-on contredire l'expérience ?
  • Peut-on dire du doute qu'il est utile à la connaissance et nuisible à l'action ?
  • Peut-on fonder la connaissance sur l'expérience sensible ?
  • Peut-on prouver une hypothèse scientifique ?
  • Pourquoi les hommes s’efforcent-ils de connaître ?
  • Pourquoi nous trompons-nous ?
  • Pourquoi vouloir la science ?
  • Puis-je faire confiance à mes sens ?
  • Science et technique sont-elles toujours légitimes ?
  • Suffit-il d’observer pour connaître ?
  • Une théorie scientifique peut-elle être confirmée ou infirmée par les faits ?
  • Y a-t-il une place pour la philosophie dans une société qui accorde toute sa confiance à la raison scientifique et à la réussite technique ?
  • Y a-t-il un intermédiaire entre savoir et ignorer ?
  • L’idée d’un retour à la nature a-t-elle un sens ?
  • Ce qui est naturel a-t-il nécessairement une valeur ?
  • Comment les sciences humaines questionnent-elles la notion d'inhumain ?
  • Doit-on le respect au vivant ?
  • Faut-il, pour le connaître, faire du vivant un objet ?
  • Faut-il se méfier de l'idée de nature humaine ?
  • La mort se vit-elle comme un ordre ou un désordre ?
  • La nature fait-elle bien les choses ?
  • Les hommes sont-ils méchants par nature ?
  • L'homme est-il un animal dénaturé ?
  • L'homme moderne s'est-il trop éloigné de la nature ?
  • L'homme n'est-il qu'un être naturel ?
  • N'y a-t-il de violence que pour l'homme ?
  • Peut-on avoir peur de la nature ?
  • Peut-on dire que la nature est bonne ?
  • Peut-on distinguer en l’homme ce qu’il y a de naturel et ce qu’il y a de culturel ?
  • Peut-on expliquer le comportement d'un homme en disant "c'est naturel" ?
  • Peut-on reconnaître à l'homme une place particulière dans la nature ?
  • Que serait le monde sans les hommes ?
  • Que signifie l'expression "retour à la nature" ?
  • Que veut-on dire en parlant de la loi de la Nature ?
  • Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral ?
  • Une machine tombe en panne, une personne tombe malade, ces deux évènements sont-ils de même nature ?
  • Vouloir retourner à une vie naturelle a-t-il un sens pour l'homme ?
  • Y a-t-il du désordre dans la nature ?

La morale et la politique

  • Dépend-il de nous d'être heureux ?
  • Désirer est-ce nécessairement souffrir ?
  • Accomplir tous ses désirs est-ce une bonne règle de vie ?
  • Doit-on tout faire pour être heureux ?
  • Est-il absurde de désirer l'impossible ?
  • Est-il légitime de rechercher son bonheur ?
  • Être heureux, est-ce chercher à satisfaire tous ses désirs ?
  • Faut-il avoir peur de ses désirs ?
  • Faut-il changer ses désirs ou l’ordre du monde ?
  • Faut-il choisir entre la vertu et le bonheur ?
  • Faut-il condamner l’amour de soi ?
  • Faut-il lutter contre ses désirs ?
  • Faut-il renoncer aux désirs pour être heureux ?
  • Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux ?
  • Faut-il satisfaire tous ses désirs ?
  • Faut-il se méfier de l'amour ?
  • Faut-il toujours préférer la lucidité à la naïveté ?
  • Faut-il vaincre ses désirs plutôt que l'ordre du monde ?
  • Faut-il vivre comme si chaque jour devait être le dernier ?
  • Inventer de la nécessité, n'est-ce pas le plus beau des programmes ?
  • La passion est-elle une erreur ?
  • La passion est-elle une excuse ?
  • La passion nous éloigne-t-elle de la réalité ?
  • La politique divise-t-elle ou rassemble-t-elle ?
  • La pulsion instinctive est-elle plus naturelle que le comportement rationnel ?
  • La raison conduit-elle toujours au bonheur ?
  • La recherche du bonheur est-elle nécessairement immorale ?
  • La recherche du bonheur est-elle une illusion ?
  • La recherche du bonheur s'oppose-t-elle à la liberté ?
  • La société est-elle un obstacle au bonheur ?
  • Le bonheur dépend-il de nous ?
  • Le bonheur, est-ce renoncer à ses désirs ?
  • Le bonheur est-il le bien suprême ?
  • Le bonheur est-il une affaire de chance ?
  • Le bonheur est-il une affaire privée ?
  • Le bonheur est-il une illusion ?
  • Le bonheur sans illusion est-il concevable ?
  • Le bonheur s'apprend-il ?
  • Le bonheur se mérite-t-il ?
  • Le désir connaît-il préalablement son sujet ?
  • Le désir d'être heureux est-il une illusion ?
  • Le désir est-il la marque de la misère de l'homme ?
  • Le désir est­‐il la marque de notre impuissance ?
  • Le désir est-il par nature illimité ?
  • Le désir fait-il le malheur de l'Homme ?
  • Le désir fait-il nécessairement souffrir ?
  • Le désir nous condamne t-il au malheur ?
  • Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ?
  • Les hommes ne désirent-ils que ce dont ils ont besoin ?
  • L'homme, être de désir
  • L'homme se reconnaît-il dans les passions ou dans leur maîtrise ?
  • L'usage de la raison fournit-il la seule garantie possible de notre bonheur ?
  • Ne désirons-nous que ce dont nous avons besoin ?
  • Peut-on être heureux dans l'illusion ?
  • Peut-on faire le bonheur des autres ?
  • Peut-on opposer besoin et désir ?
  • Peut-on réduire le désir au manque ?
  • Peut-on vouloir le bonheur des autres ?
  • Peut-on vouloir le mal ?
  • « Philosopher, c'est apprendre à mourir »
  • Philosopher est-ce se compliquer la vie pour rien ?
  • Pour être soi-même, vaut-il mieux suivre ses désirs ou les combattre ?
  • Pourquoi désirer l'impossible ?
  • Pourquoi l'optimiste est-il dit incorrigible ?
  • Pouvons-nous bien vivre sans passion ?
  • Puis-je être heureux sans autrui ?
  • Qu'attend-on pour être heureux ?
  • Qu'est-ce qu'une vie ratée ?
  • Qu'est ce qu'un homme seul ?
  • Que veut dire : « Se rendre maître de ses passions ? »
  • Réaliser tous ses désirs, est-ce une règle de vie ?
  • Sans autrui, y aurait-il des passions ?
  • Savons-nous toujours ce que nous désirons ?
  • Sommes-nous responsables de nos désirs ?
  • Un désir peut-il être coupable ?
  • Une action désintéressée est-elle possible ?
  • Une passion sans illusion est-elle possible ?
  • Une vie bien remplie est-elle une vie bien vécue ?
  • Une vie heureuse est-elle une vie de plaisir ?
  • Un problème moral peut-il recevoir une solution certaine ?
  • Vaut-il mieux "changer ses désirs que l'ordre du monde" ?
  • Vivons-nous pour être heureux ?
  • Vivre l'instant présent, est-ce une règle de vie satisfaisante ?
  • Y a-t-il un plaisir à désirer ?
  • L’obéissance est-elle toujours une entrave à la liberté ?
  • Autrui est il condition ou limite à ma liberté ?
  • Autrui est-il une condition ou un obstacle à ma liberté ?
  • Dire non, cela suffit-il à être libre ?
  • Doit-on apprendre à être libre ?
  • Est-il nécessaire de vouloir toujours plus de libertés ?
  • Est-on d'autant plus libre qu'on a des raisons d'agir comme on le fait ?
  • Est-on d’autant plus libre qu’on est conscient ?
  • Être libre, est-ce faire ce que l'on veut ?
  • Etre libre est-ce ne renconter aucun obstacle ?
  • Être libre, est-ce nier les déterminismes ?
  • Etre libre est-ce pouvoir choisir ?
  • Faut-il choisir entre être heureux ou être libre ?
  • Faut-il préférer la liberté au bonheur ?
  • Faut-il préférer la révolte à la résignation ?
  • La liberté comporte-t-elle des degrés ?
  • La liberté connaît-elle des limites ?
  • La liberté consiste-t-elle à faire ce que l'on veut ?
  • La liberté consiste-t-elle à faire ce qui nous plaît ?
  • La liberté d’expression doit-elle être limitée ?
  • La liberté d'expression peut-elle être sans limites ?
  • La liberté est-ce seulement l'indépendance ?
  • La liberté est-elle compatible avec le déterminisme ?
  • La liberté est-elle menacée par l'égalité ?
  • La liberté est-elle possible sans courage ?
  • La liberté est-elle source d'obstacles ?
  • La liberté est-elle une donnée ou une conquête ?
  • La liberté est-elle une illusion ?
  • La liberté est-elle une illusion de la conscience ?
  • La liberté est-elle un fardeau ?
  • La liberté n'est-elle qu'une illusion ?
  • La liberté peut-elle se définir comme l'obéissance à la raison ?
  • Le domaine de la liberté commence-t-il là où s'arrête la liberté ?
  • Le droit à la bêtise ?
  • L'homme est-il libre ?
  • L'homme peut-il disposer de sa vie comme il l'entend ?
  • L'homme peut-il être inhumain ?
  • L'indépendance suffit-elle à définir la liberté ?
  • L'obéissance est-elle incompatible avec la liberté ?
  • L'usage de notre raison nous rend-il libre ?
  • Ma liberté est-elle entravée par la liberté ou par l'esclavage d'autrui ?
  • Ma liberté s'arrête-t-elle où commence celle d'autrui ?
  • Naît-on libre ou le devient-on ?
  • Obéir est-ce renoncer à sa liberté ?
  • Obéir est-ce renoncer à sa liberté de penser ?
  • Penser par soi seul, est-ce penser librement ?
  • Peut-on à la fois obéir et être libre ?
  • Peut-on apprendre à être libre ?
  • Peut-on avoir peur d'être libre ?
  • Peut-on choisir d'être celui que l'on est ?
  • Peut-on concilier désir et liberté ?
  • Peut-on dire « à chacun sa morale » ?
  • Peut-on être heureux sans être libre ?
  • Peut-on être libre sans exercer sa citoyenneté ?
  • Peut-on être sans le savoir ?
  • Peut-on forcer quelqu'un à être libre ?
  • Peut-on obéir aux lois sans renoncer à sa liberté ?
  • Peut-on prouver la liberté ?
  • Peut-on rire de tout ?
  • Peut-on se libérer de sa culture ?
  • Que recherche t-on en réclamant toujours plus de liberté ?
  • Se sentir obligé, est-ce renoncer à sa liberté ?
  • Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?
  • Suis-je libre quand je fais mon devoir ?
  • Toute critique des opinions d’autrui est-elle nécessairement intolérante ?
  • Une action peut-elle être à la fois immorale et libre ?
  • Un homme sans passé peut-il être un homme libre ?
  • Vivre en société, est-ce vivre libre ?
  • L’attrait pour le luxe est-il un mal ?
  • Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?
  • De quoi suis-je responsable ?
  • Doit-on respecter la nature ?
  • Est-ce un devoir de rechercher le bonheur ?
  • Faut-il rester fidèle ?
  • La morale a-t-elle un rôle à jouer dans les sciences ?
  • La morale est-elle la meilleure des politiques ?
  • La moralité consiste-t-elle à se contraindre soi-même ?
  • La notion d'obligation est-elle indispensable à la morale ?
  • La tolérance est-elle un vice ou une vertu ?
  • La transgression et le mal
  • Les passions nous empêchent-elles de faire notre devoir ?
  • Les valeurs morales sont-elles relatives ?
  • « Nul n’est méchant volontairement »
  • Peut-on dire: «Tu dois donc tu peux ? »
  • Peut-on obéir librement ?
  • Peut-on s'affranchir de la conscience morale ?
  • Pour bien agir, doit-on savoir ce qu'est le bien ?
  • Punir est-il un devoir ?
  • Qu'avons-nous à gagner à faire notre devoir ?
  • Se doit-on quelque chose ?
  • Suffit-il de faire son devoir ?
  • L’autorité de l’état suppose-t-elle la soumission de l’individu ?
  • Ce qui divise les hommes peut-il être en même temps ce qui les rapproche ?
  • Comment expliquer la violence ?
  • Dans quelles conditions peut-on désobéir aux lois de l'Etat ?
  • En quel sens peut-on dire que l’homme est un animal politique ?
  • En quoi l'homme est-il un animal raisonnable ?
  • La guerre est-elle le pire des maux ?
  • La politique échappe-t-elle à l’exigence de vérité ?
  • La politique n'est-elle pas l'exercice de la virtuosité plutôt que celui de la souveraineté ?
  • La politique répond-elle à nos besoins ?
  • Le bonheur est-il l'affaire de l'Etat ?
  • Le peuple peut-il être souverain ?
  • Les échanges contribuent-ils à la cohésion sociale des hommes ?
  • Les échanges unissent-ils les hommes ?
  • Les hommes ne vivent-ils en société que par intérêt ?
  • Les hommes ont-ils besoin d'être gouvernés ?
  • Les hommes sont-ils violents par nature ou à cause de la vie sociale ?
  • Les rapports avec les autres sont-ils nécessairement de l'ordre du conflit ?
  • L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ?
  • L'Etat est-il l'ennemi de l'individu ?
  • L'Etat est-il une institution naturelle ?
  • L'Etat et la religion sont-ils compatibles ?
  • L'homme est-il fait pour vivre en société ?
  • L'opinion peut-elle être le guide du pouvoir politique ?
  • L'usage de la raison permet-il d'éviter la violence ?
  • Nos rapports sociaux sont-ils naturels ?
  • Peut-il être juste de désobéir aux lois ?
  • Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ?
  • Peut-on critiquer la démocratie ?
  • Peut-on penser une société sans Etat ?
  • Peut-on séparer la morale et la politique ?
  • Pourquoi échange-t-on ?
  • Que devons-nous à l’État ?
  • Que gagne-t-on à échanger ?
  • Quelle est la fonction première de l'État ?
  • Serions-nous plus libres sans État ?
  • Tout pouvoir est-il nécessairement répressif ?
  • Une société juste est-ce une société sans conflit ?
  • Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts ?
  • A quelles conditions la loi peut-elle garantir la justice ?
  • Chacun a-t-il le droit de penser ce qu'il veut ?
  • Combattre l'injustice, n'est-ce pas respecter le droit ?
  • Du droit ou de la force, lequel est un moyen pour l'autre ?
  • Est-ce la même chose de faire respecter le droit par la force que de fonder le droit sur la force ?
  • Est-il juste de posséder ?
  • Être juste, est-ce traiter tout le monde de la même façon ?
  • Existe-t-il un droit à la révolte ?
  • La justice se confond-elle avec la stricte égalité ?
  • La justice sociale est-elle une utopie ?
  • La justice suppose-t-elle l'égalité ?
  • La liberté sans la justice est-elle une véritable contradiction ?
  • La loi n’est-elle qu’une contrainte ?
  • Le droit n'est-il que le produit de l'histoire ?
  • Le droit peut-il se passer de la force ?
  • Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ?
  • Le pardon et l’autre
  • Les lois s'opposent-elles toujours à la liberté ?
  • Peut-il être raisonnable de désobéir à la loi ?
  • Peut-on fonder le droit de punir ?
  • Peut-on tout pardonner ?
  • Pour être juste, suffit-il d’obéir aux lois ?
  • Pourquoi les hommes se donnent-ils des lois ?
  • Puis-je, au nom de ma conscience, refuser de me soumettre aux lois ?
  • Qu'est-ce que la justice ?
  • Qu’est-ce qu’une loi injuste ?
  • Si le droit est relatif au lieu et au temps, faut-il renoncer à l'idée d'une justice universelle ?
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Atelier philosophique : « Faut-il avoir peur de la mort ? »

  • Les Jeunes philosophent

sujet dissertation philosophie mort

Un Atelier philosophique présenté par Edwige Chirouter, philosophe. Avec le podcast audio Nadine et Robert les poissons rouges , « Une histoire et… Oli »,   France Inter.

Avec le podcast audio Nadine et Robert les poissons rouges , « Une histoire et… Oli »,   France Inter Dans le cadre des Journées « Les Jeunes philosophent » : LE TEMPS, Mai 2020

Philosophons avec nos enfants !

Plus que jamais, prenons le temps de philosopher avec les enfants, offrons-leur des oasis de pensée pour répondre à toutes les questions qu’ils se posent inévitablement en ce temps de crises. Lire, écouter, raconter des histoires permet d’aborder avec délicatesse, poésie et humour des thématiques parfois angoissantes, même pour les adultes. Elles sont une excellente médiation pour philosopher avec les enfants : que ce soit pour les parents ou les enseignants discuter à partir d’une histoire permet de mettre un peu de distance pour penser sans être envahis par les émotions. La littérature permet ainsi d’approfondir la réflexion, de sortir de l’anecdote et de prendre du recul pour penser de façon plus sereine. Les histoires nous amusent, nous divertissent, nous font voyager, mais elles nous aident aussi et surtout à grandir et à mieux donner sens aux mondes.

Quelques pistes philosophiques pour en discuter avec les enfants

La mort est sûrement la première des questions. Première parce qu’elle se pose très tôt, dès 3 ans, quand les enfants prennent conscience de son existence et de son caractère extrêmement sensible : pourquoi tant de tristesse, de gêne de la part des adultes à son évocation ? Première aussi parce que peut-être la question la plus essentielle puisqu’elle conditionne toutes les autres sur le sens de l’existence et de la condition humaine. Paradoxalement, dans nos sociétés occidentales contemporaines, la mort est à la fois partout et nulle part : partout même dans l’univers enfantin (dans les jeux, les films, l’actualité) et nulle part car elle reste un sujet tabous et abstrait. La crise du coronavirus nous a ainsi rappelé brutalement la fragilité de notre existence.

Mais la conscience de la mortalité est à la fois une tragédie et une chance pour les Hommes. Tragédie parce qu’elle génère l’angoisse fondamentale de disparaître et d’être séparé définitivement de ceux qu’on aime mais aussi une chance parce que c’est elle qui donne finalement toute sa saveur, toute sa valeur à notre existence. Si nous étions immortels, notre existence aurait-elle la même saveur ? Sûrement pas, car c’est la conscience de notre finitude qui nous pousse à faire des choix qui déterminent le sens de notre vie.

Le scandale de la mort est surtout en fait quand elle intervient trop tôt, quand on n’a pas eu le temps de se réaliser, d’avoir eu « une belle vie ». Ce qui est douloureux, c’est la perte d’un être cher, c’est le manque et l’absence. Ainsi pour Épicure, il ne faut pas avoir peur de la mort en elle-même puisque : « Le mal qui nous effraie le plus, la mort, n’est rien pour nous puisque lorsque nous existons la mort n’est pas là et lorsque la mort est là, nous n’existons plus  » ( Lettre à Ménécée ).

Se poser la question de la mort, c’est aussi poser la question de l’après. Toutes les civilisations cherchent à comprendre et à se représenter ce qu’il y a après le grand passage et ont élaboré des croyances qui tendent de répondre à cette angoisse fondamentale. Mais la mort reste une énigme et les croyances relèvent de la sphère intime et personnelle. Ainsi quelques soient nos convictions sur l’existence ou non d’un Au-delà, nous avons besoin de ritualiser le départ des êtres chers et de nous en souvenir – comme le raconte très bien l’épisode de « Oli » Nadine et Robert les poissons rouges  : l’être disparu continue d’exister quelque part dans le souvenir et le cœur de ceux ou celles qui l’ont aimé.

Résumé de l’histoire

Nadine et Robert les poissons rouges par Delphine Le Vigan https://www.franceinter.fr/emissions/une-histoire-et-oli/nadine-et-robert-les-poissons-rouges :

« Un père emmène son fils enterrer l’un de ses poissons rouges qui vient de mourir. Mais dans Paris, la tâche ne se révèle pas si commode. Père et fils doivent ruser pour trouver une dernière demeure calme, agréable et même aquatique au petit poisson. »

Questions de relance pour discuter avec les enfants

– Qu’est-ce que ça veut dire « être mort » ? – Est-ce que c’est normal d’avoir du chagrin quand quelqu’un meurt ? – Pourquoi le petit garçon et son papa veulent absolument enterrer Nadine ? – Que penses-tu de la réaction du gardien ? – Est-ce que Nadine est vraiment partie en voyage ? – Qui a envoyé la carte postale à Robert ? – Qu’est-ce qui permet de rendre la mort moins triste ? – Peut-on savoir ce qu’il y a après la mort ? – Est-ce que ce serait bien d’être immortel ? Oui ? Non ? Pourquoi ?

D’autres lectures pour continuer la réflexion à l’école et à la maison

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Présentation élaborée avec Edwige Chirouter , philosophe, maitre de conférences HDR à l’Université de Nantes et membre du CREN (Centre de Recherche en Education de Nantes). Spécialiste de Jean-Jacques Rousseau et des liens entre philosophie et littérature, elle applique désormais ses recherches à la pratique de la philosophie avant la Terminale et à l’école primaire en particulier.  Elle est titulaire de la  Chaire UNESCO  – «  Pratiques de la philosophie avec les enfants : une base éducative pour le dialogue interculturel et la transformation sociale  » .

La série de podcasts audio « Une histoire et… Oli » est produite et diffusée par France Inter https://www.franceinter.fr/emissions/une-histoire-et-oli

Retrouvez les activités des Journées «  Les Jeunes philosophent  » sur le site des Rencontres Philosophiques de Monaco https://philomonaco.com/blog/

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Philosophie/Mort

Une idée sans objet  [ modifier | modifier le wikicode ].

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L'idée que nous pouvons nous faire de la mort est à première vue purement négative : biologiquement, la mort est l'état définitif d'un organisme qui a cessé de vivre ; pour l' individu , c'est la fin de son existence. Il n'y a rien au-delà de ce terme définitif dont nous puissions faire l'expérience, car, pour nous, avoir une expérience, sentir, penser, supposent toujours la vie. La mort n'est donc pas l'objet d'une intuition, et, si elle est quelque chose, nous ne pouvons nous la représenter autrement que comme un état de non-vie ou de non-conscience.

Que pensons-nous quand nous pensons la mort ? [ modifier | modifier le wikicode ]

L'idée de la mort n'est pourtant pas dépourvue de sens, mais ce sens ne nous éclaire pas tant sur ce qu'est la mort, que sur ce que nous en pensons en tant qu'êtres vivants.

Pour un être dont la mort est une certitude, et qui a conscience que sa fin est inéluctable et imprévisible, la pensée de la mort est en effet d'abord une pensée de la vie.

La mort n'étant pas une expérience demeure une idée, un objet de spéculations qui nourrit l'imagination. Nous ne pouvons avoir de certitude à son propos. C’est pourquoi la réflexion sur la mort est fondamentalement liée à celle sur l’existence. Selon que l’on croit à un anéantissement par la mort ou au contraire, à la mort comme point d’accès vers l’au-delà, le sens donné à son existence peut être très différent.

Une pensée de l'inéluctable [ modifier | modifier le wikicode ]

Quoi que je fasse, où que je sois, je mourrai. Chacun d’entre nous, s’il pense à la mort, se pense comme mortel. La mort est constitutive de l’existence.

Ce savoir nous donne en partage un sentiment d’impuissance fondamentale (égalité de tous les êtres devant la mort, « fond fraternel de la mort » selon l'expression de Malraux).

Un sujet de spéculations [ modifier | modifier le wikicode ]

Nous savons que nous mourrons, mais nous ne savons pas vraiment ce que cela signifie, ni même si cela signifie quelque chose.

Les religions et la philosophie ont imaginé plusieurs significations, dont les trois suivantes, très répandues :

  • le néant, fin définitive de l'existence ;
  • le néant, suivi d'une renaissance sous une autre forme terrestre, ou sous la même forme ;
  • l’accès à l’immortalité, dans un autre monde.

Ces conceptions de la mort déterminent des réponses à la question de savoir comment mener notre vie : faut-il jouir de l'existence, sans se soucier de la mort ? Ou, au contraire, faut-il passer sa vie à préparer sa mort ? Et, s'il y a quelque chose après la mort, cela peut-il définir des devoirs ou des valeurs à respecter pour mener ma vie ?

Que faire en attendant la mort ? [ modifier | modifier le wikicode ]

«  jouir de son existence mortelle  » (épicure) [ modifier | modifier le wikicode ].

Selon Épicure, la crainte de la mort est inutile et infondée : la mort n’existe pas tant que nous vivons et nous n’existons plus quand elle est là. Il identifie la mort à une perte de sensations et en conclut donc qu’il faut jouir de son existence mortelle et non souffrir à l’avance pour une souffrance (celle de la mort) qui n’existe pas.

Épicure rejette la tradition orphique, reprise par Platon, qui croit à la survie et au jugement de l’âme. L’homme qui s’attache à vivre pour atteindre le paradis après sa mort, oublie trop souvent d’être heureux ici bas.

La philosophie d'Épicure apparaît séduisante. Néanmoins, il occulte tout le côté affectif. Il n’évoque aucunement la fin de la vie, la possible déchéance… Par ailleurs, il semble oublier que, même si nous demeurons vivants et si la mort ne nous fait pas souffrir en elle-même, c’est bien souvent la mort des autres, celle de nos proches, qui nous angoisse et nous fait souffrir.

Apprendre à mourir [ modifier | modifier le wikicode ]

Selon Épictète, un des grands stoïciens de la Rome antique, pour l’homme sage, il suffit de distinguer :

Ce qui dépend de nous :

... de ce qui n'en dépend pas :

  • santé, intégrité physique
  • argent, biens matériels
  • la gloire et l'honneur
  • la vie, l'amour, la mort

Le sage doit consacrer ses efforts à ce qui dépend de lui et conserver une position d’indifférence face à ce qui ne dépend pas de lui, c'est-à-dire qu'il ne cherche ni à l’acquérir, ni à le fuir.

«  Philosopher, c’est apprendre à mourir  » (Socrate) Le sage présente une certaine résignation, voire une résignation certaine face aux événements qui ne dépendent pas de lui, en particulier la mort. Pour Sénèque, faire de la philosophie, c’est dépasser sa condition mortelle, donc apprendre à mourir… Épictète pense que c’est par nos craintes et nos peurs que nous rendons la mort terrifiante. Nous ne pouvons certes éviter la mort mais nous pouvons éviter de la craindre, puisqu’elle est de toute façon inévitable !

Sujets de dissertation [ modifier | modifier le wikicode ]

  • La mort est-elle dans la nature des vivants ?
  • Le rôle de la philosophie est-il de nous faire oublier la mort ?
  • La mort est-elle pensable ?
  • La pensée de la mort a-t-elle un objet ?
  • La conscience du temps est-elle séparable de celle de la mort ?
  • Penser la mort, est-ce un moyen d'échapper à la mort ?
  • La mort abolit-elle le sens de notre existence ?
  • La mort ôte-t-elle tout sens à l'existence humaine ?
  • La mort ajoute-t-elle à la valeur de la vie ?
  • Peut-on penser la vie sans référence à la mort ?
  • La mort est-elle un accomplissement de l'existence ?
  • La certitude d'être mortel est-elle un obstacle à mon bonheur ?
  • La certitude de la mort condamne-t-elle l'homme au désespoir ?
  • La religion est-elle fondée sur la peur de la mort ?
  • Dieu est-il mort ?
  • La passion peut-elle se comprendre comme un défi à la mort ?
  • Peut-on triompher de la mort?
  • Peut-on vouloir être immortel ?
  • Que faut-il penser de cette affirmation : « Nous savons que nous sommes mortels, mais nous ne le croyons pas » ?
  • Y a-t-il un sens à craindre la mort ?
  • Pouvons-nous vivre heureux malgré le spectre de la mort?
  • Est il possible de dire que la philosophie nous fait mourir?

Notions liées [ modifier | modifier le wikicode ]

  • Existence et temps

sujet dissertation philosophie mort

  • Dictionnaire de philosophie (livre)
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Cours de Philosophie, Tle A : L'Existence et la Mort

Cours

Introduction

  • Clarification conceptuelle 
  • Exercice : Je sais définir les notions
  • L'homme face à la mort
  • La mort comme condition du sens de l'existence
  • Quelques questions liées à la mort
  • Exercice : Je connais ce qu'est le suicide
  • Exercice : Je teste mes connaissances sur l'existence et la mort

Toute existence humaine a pour horizon final la mort. Cependant, l'Homme a une si grande crainte de la mort que mêmes les souffrances les plus intenables ne peuvent anéantir en lui l'espoir d'une survie. Ainsi, tout en étant inscrite au cœur même de l'existence humaine, la mort demeure-t-elle une entrave à notre désir d'éternité. Qu'est-ce que exister à la différence de mourir ? Pourquoi exister si ce n'est pour mourir irrémédiablement ? Faut-il dire de l'existence qu'elle est absurde ? La mort donne-t-elle un sens à l'existence ? Quelles sont les différentes représentations sociales de la mort ? Que penser de certaines questions liées à la mort? Dans le but de répondre à ces questions, nous allons d'abord parler de l'attitude de l'Homme face à la mort, ensuite aborder la question de la mort comme ce qui donne un sens à l'existence et enfin évoquer quelques questions liées à la mort. Mais avant tout propos, nous allons clarifier la notion de l'existence et celle de la mort.

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Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

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Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».

Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si  l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?

Citer cet article de Scribbr

Si vous souhaitez citer cette source, vous pouvez la copier/coller ou cliquer sur le bouton “Citez cet article” pour l’ajouter automatiquement à notre Générateur de sources gratuit.

Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 29 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

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Justine Debret

Justine Debret

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Filière technologique

-  L'art nous apprend-il quelque chose  ? - Transformer la nature, est-ce gagner en liberté  ? - Explication de texte  : Théorie des sentiments moraux , d'Adam Smith.

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Bac 2023: découvrez les sujets de l'épreuve de philosophie

Ils sont un peu plus de 530.000 à s'y attaquer ce mercredi. Depuis 8h ce matin, les lycéens des voies générale et technologique planchent sur la tant redoutée épreuve de philosophie qui a toutefois perdu de sa superbe dans ce bac "nouvelle formule".

Les prétendants ont eu le choix entre trois sujets, deux dissertations et un commentaire de texte, dont voici les intitulés.

Pour la série générale , les sujets proposés étaient les suivants:

- Le bonheur est-il affaire de raison?

- Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice?

- Une explication d'un texte de Levi-Strauss, issu de La pensée sauvage  

Pour la série technologique , les sujets proposés étaient les suivants:

- L'art nous apprend-il quelque chose?

- Transformer la nature, est-ce gagner en liberté?

- Une explication d'un texte d'Adam Smith, issu de la Théorie des sentiments moraux

Résultats le 4 juillet

Cette année, l'épreuve ne compte que coefficient huit pour les candidats au bac général, et quatre pour les candidats au bac technologique (sur un total de 100). Après la philo, les lycéens de la voie générale et technologique passeront le grand oral, entre le 19 et le 30 juin (coefficient 10 en voie générale).

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    Y a-t-il une place pour la philosophie dans une société qui accorde toute sa confiance à la raison scientifique et à la réussite technique ? Y a-t-il un intermédiaire entre savoir et ignorer ? La nature

  16. Atelier philosophique : « Faut-il avoir peur de la mort

    Ainsi pour Épicure, il ne faut pas avoir peur de la mort en elle-même puisque : « Le mal qui nous effraie le plus, la mort, n'est rien pour nous puisque lorsque nous existons la mort n'est pas là et lorsque la mort est là, nous n'existons plus » (Lettre à Ménécée). Se poser la question de la mort, c'est aussi poser la question de l'après.

  17. Philosophie/Mort

    Début. Une idée sans objet ? Que pensons-nous quand nous pensons la mort ? Une pensée de l'inéluctable. Un sujet de spéculations. Que faire en attendant la mort ? « Jouir de son existence mortelle » (Épicure) Apprendre à mourir. Sujets de dissertation. Notions liées. Philosophie/Mort. < Philosophie.

  18. La mort

    6 min. Jean-Louis Trintignant, l'acteur qui pensait à la mort "pour mieux vivre" Marie Denieuil 20 juin 2022. Jean-Louis Trintignant avouait penser au suicide depuis toujours - sujet « pas...

  19. Cours de Philosophie, Tle A : L'Existence et la Mort

    Cours de Philosophie, Tle A : L'Existence et la Mort - Introduction. Introduction. Toute existence humaine a pour horizon final la mort. Cependant, l'Homme a une si grande crainte de la mort que mêmes les souffrances les plus intenables ne peuvent anéantir en lui l'espoir d'une survie.

  20. La méthode de la dissertation de philosophie

    Quelle méthode suivre pour une dissertation de philosophie ? C'est une question que l'on se pose depuis le lycée et qui nous préoccupe encore à l'université. Nous vous dévoilons toute la méthodologie sur "comment faire une dissertation de philosophie ?" avec des astuces et conseils utiles.

  21. Jankélévitch

    S'agissant de ta mort, les trois temps offrent matière à réflexion: le futur d'abord, comme pour la première personne; et à plus forte raison le passé, comme pour la troisième: car je puis évidemment survivre à la mort du Toi, et la conscience, naturellement posthume et rétrospective, n'est jamais autant à son aise qu'après le fait ...

  22. Exemple de dissertation de philosophie

    Mis à jour le 7 décembre 2020. Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac). Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d'une dissertation de philosophie, ainsi que la méthode utilisée. Conseil. Avant de rendre votre dissertation de philosophie, relisez et corrigez les fautes.

  23. Bac philo : dissertations, textes... Tous les corrigés des épreuves

    Découvrez les six corrigés du bac philo 2023. Expresso : les parcours interactifs. Les mots pour dire « je t'aime » Pourquoi est-ce si difficile d'exprimer notre amour avec justesse et élégance ?...

  24. Bac 2023: découvrez les sujets de l'épreuve de philosophie

    Ils sont un peu plus de 530.000 à s'y attaquer ce mercredi. Depuis 8h ce matin, les lycéens des voies générale et technologique planchent sur la tant redoutée épreuve de philosophie qui a toutefois perdu de sa superbe dans ce bac "nouvelle formule".. Les prétendants ont eu le choix entre trois sujets, deux dissertations et un commentaire de texte, dont voici les intitulés.